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et que les Arméniens avaient rejeté ce concile pour le seul et unique motif de leur divergence sur la double nature de Jésus-Christ, il s’ensuit, qu’ils devaient avoir aussi repoussé le reste des dogmes chrétiens[1].

Je n’ai pas à m’occuper ici des altercations, accusations et récriminations réciproques qui eurent lieu entre Léon et Michel ; mais je ne puis me défendre d’en rapporter ici un détail, qui rentre pleinement dans mon sujet. Dans une lettre que Léon adressait à Michel, il lui racontait entre autres choses, que l’empereur Constantin avait concédé au pape Sylvestre la dignité impériale avec tous les priviléges qui y sont attachés, et il se mettait à lui citer une grande partie de ce fameux acte de donation, afin, y disait-il, qu’on ne soupçonne pas la domination temporelle de la papauté comme appuyée sur des fables ineptes inventées par de vieilles commères, afin, en un mot, que la vérité soit établie et le mensonge confondu. Léon craignant le sourire du

    but as to what it laid down — ‘I believe in the Holy Ghost, the Lord and Giver of life : Who proceedeth from the Father : Who with the Father and the Son together is worshipped and glorified’ — the remark of Dr. Neale is not without force : ‘The addition of the “Filioque” in the second clause, while it is omitted in the first, is a most pregnant argument… No words, not absolutely denying, could more strongly imply a denial of the double procession.’ Reverence for Him whose words they are, ‘Who proceedeth from the Father,’ in all probability deterred the council from either adding to them or going beyond them.

  1. L’abbé d’Avalon, continuateur de l’histoire des Conciles par Roisselet, rapporte cette lettre de Benoît XII (tom. V pag. 356—7), mais honteux d’un tel mensonge, il en supprime cette particularité.