Page:Lamothe-Langon - Souvenirs d'un fantôme - Chroniques d'un cimetière, Tome II, 1838.djvu/308

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
302
souvenirs d’un fantôme.

vu en rêve, les instruments du vol à la même place que pendant la nuit ; les trois bandits, réveillés d’un sommeil léthargique, n’opposèrent aucune résistance, ils avouèrent tout, ajoutant qu’ils ne pouvaient concevoir le sommeil invincible qui les avait surpris tout à coup et malgré eux.

Cependant on parla du pèlerin, et, surpris de ne pas le voir, on courut à sa chambre où sans doute il reposait… Il n’y était plus, il avait disparu, sa trace fut à jamais perdue, mais sur le lit où il avait dû coucher, on trouva un Christ d’ivoire d’une grandeur surprenante et d’un travail miraculeux.