d’aller prendre place au rang des esprits bienheureux.
Dès qu’il a vu couler le sang, son délire se dissipe ; l’horreur d’un tel crime se présente tout entière à lui, il se recule épouvanté, il veut secourir sa victime ; déjà sa voix s’élève pour appeler du secours, pour s’accuser lui-même ; mais tout à coup, Bramante, qui était resté dans le souterrain, paraît auprès de lui : « Viens, lâche, » lui crie-t-il d’une voix tonnante, « sortons ; nous n’avons plus rien à faire dans un lieu dont les anges vont s’emparer. »
Il dit, sa forte main saisit Astolphe ; il l’entraîne par l’escalier, sous les voûtes profondes, et les fait retentir de ses horribles éclats de rire.
Astolphe, en les entendant, a connu son compagnon ; il sait déjà celui qui l’entraîne hors du château, mais il ne peut se débat-