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SOUVENIRS D’UN FANTÔME.

Dans ce moment, on entendit un bruit très léger, un peu de poussière, s’éleva en forme de nuage, on regarda… : le baron de Najac avait disparu…, un abîme venait de s’ouvrir à la place où il s’était agenouillé ! Plusieurs pierres tombèrent… ; on se recula, des hommes plus hardis se rapprochèrent du gouffre ; il y avait un escalier ; on alluma des torches, on descendit ; le caveau qu’on vit d’abord était vaste, il communiquait avec d’autres souterrains ; on les parcourut tous ; on sonda le sol, les murailles, les voûtes ; on démolit une grande portion de l’édifice ; on prolongea vainement les recherches, aucune trace que des êtres animés eussent précédé naguère les examinateurs ; des maçons, des mécaniciens ne furent pas plus heureux la trace de l’infortuné baron de Najac fut à jamais perdue !

» Un fait aussi surprenant, ayant eu lieu