entièrement. Deux chaises à porteur qui se croisent ont fort à faire pour ne pas s’accrocher ; et pourtant du fond de ces corridors s’élèvent des palais gigantesques, tout de marbre, de granit, de jaspe et de porphyre ; demeures somptueuses, monuments de la richesse et de l’orgueil humain.
À peine quatre ou cinq rues, la Strada, Balbi, la Strada-Nuova, et Nuovissima, celle de la porte de l’Arc, permettent-elles aux voitures de rouler dans cet espace rétréci. Les deux côtés sont garnis de demeures encore plus magnifiques. L’œil perce à travers les colonnades des portiques du rez-de-chaussée suivi de vastes escaliers de marbre qui montent jusqu’à perte de vue, et, à leur suite, d’autres colonnades se marient aux arbustes des jardins suspendus. Il y a dans tout cela un mélange de statues, de fontaines, de fleurs et de cascades ravissantes.