importunités, lui défendit l’entrée de sa maison.
Jamais outrage plus sanglant n’avait été fait au Suédois présomptueux. Son amour-propre, si cruellement froissé, ne connut plus de bornes. Il se promit d’en tirer une vengeance éclatante. Mais qu’un amant est faible et qu’il y a de pouvoir dans la beauté qui l’enchaîne ! M. de Rœdernn s’était cru libre par l’appel qu’il avait fait à sa fierté ; vain essai ! La première fois qu’il revit la comtesse de La *** chez la duchesse du Maine, il la vit si brillante, si radieuse, qu’il se sentit enflammé plus que jamais.
Il s’approcha d’elle, il tâcha de la fléchir ; mais elle, opposant un front dédaigneux à ses supplications, montra une volonté ferme de ne lui laisser aucune espérance. Le comte alors, ne mettant plus de