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SOUVENIRS D’UN FANTÔME.

qu’étant parti pour la Suisse il avait fini ses jours dans le monastère de Saint-Gall. Mais ce fait n’a pas été éclairci, du moins par la famille. Celle-ci déclina rapidement, et, quarante ans après cette aventure, elle s’était éteinte dans toutes ses branches ; du moins, je ne connais plus aujourd’hui de descendants légitimes de la grande et première maison de Foix, d’où celle-là descendait[1].

  1. La maison princière de Foix descendait primitivement des premiers comtes de Carcassonne ; elle tomba en quenouille et passa successivement dans plusieurs familles : une dernière fut celle de Grailly, si célèbre pour les grands hommes qu’elle a fournis, notamment l’illustre Jean de Grailly, captal de Buch. Outre diverses branches de la maison de Foix, qui descendaient des Foix Fabas, et dont quelques unes existent encore, et le grand rameau des Foix-Grailly, à part la branche de ce nom, qui est venue se fondre dans la maison royale de France, par les d’Albret, et à laquelle les Lamothe-Langon ont donné une femme dans Clair-