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SOUVENIRS D’UN FANTÔME.

dans ses bras malgré sa résistance, et, insensible à ses cris, disparaît avec elle !…

Depuis ce jour, le timide habitant des campagnes éprouve un sentiment d’effroi en passant auprès du château, qui fut longtemps inhabité. Son imagination faible et crédule lui fait croire que, pendant les nuits orageuses, Sancie et Didier viennent s’asseoir sur les créneaux ruinés, que le hibou répond à leurs cris douloureux, et que leur présence sinistre annonce la mort ou les malheurs.