Tendres oiseaux, dont le ramage
M’annonce le riant bonheur ;
Ruisseau, dont la douce fraîcheur
Donne la vie à ton rivage :
Soyez heureux, sachez jouir ;
Fuyez un pénible délire.
Là, dans mon cœur, qu’amour déchire,
La paix ne veut point revenir[1].
Après avoir chanté, son œil se remplissait de larmes. Tout à coup, à travers les halliers, elle entend un froissement, signe assuré de quelque créature animée. Sancie, inquiète, se lève, saisit son épieu, et voit avec effroi le sanglier redoutable s’avancer vers elle : d’une main tremblante, elle se préparait à se défendre…, quand, plus prompt que la foudre, Didier, qui suivait le monstre, paraît, le combat, le terrasse, et, vainqueur, pose aux pieds de la belle Sancie son épée encore sanglante.
- ↑ Musique d’Angard.