Page:Lamontagne-Beauregard - Visions gaspésiennes, 1913.djvu/58

Cette page a été validée par deux contributeurs.
56
VISIONS GASPÉSIENNES


Ah ! qu’heureux est celui qui revoit sa maison,
Lorsqu’aux feux du soleil sa vitre est allumée,
Et que l’on voit monter sa petite fumée,
Par dessus la ramure étrange du buisson ;
Ah ! qu’heureux est celui qui revoit sa maison !

Ah ! qu’heureux est celui qui revoit sa maison,
La chaise auprès de l’âtre et l’âtre plein de flamme.
Le rêve au vol léger qui chante au fond de l’âme,
Et l’amour d’autrefois si naïf et si bon.
Ah ! qu’heureux est celui qui revoit sa maison !