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UN CŒUR FIDÈLE

Les rires de ceux qui ne dansaient pas se mêlaient à ce vacarme. La gaieté brillait sur tous les visages, et parfois, les couples tournaient avec tant d’ardeur que la maison en était ébranlée.

Plusieurs jeunes femmes avaient amené leurs bébés qui reposaient pêle-mêle, dans les chambres, sur les lits. Parfois, un cri d’enfant se faisait entendre. Les mères qui étaient assises accouraient à la hâte, et quand l’enfant était calmé elles revenaient jouir du coup d’œil.

Le tumulte était grand et la chaleur augmentait, mais la plupart des couples ne s’en souciaient guère. Danser était l’unique préoccupation. Quand il arrivait de nouveaux danseurs on souhaitait la bienvenue à ces survenants. « V’la des survenants !