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UN CŒUR FIDÈLE

animaux plein l’étable, vous pensez que la petite Marie a fait un mauvais coup ? Vous perdez la tête, ma chère !

— Je perds pas la tête. Vous savez bien qu’il faut aimer pour se marier. Autrement c’est l’enfer…

— Qu’est-ce que vous en connaissez, chère voisine ? Voyez-vous la fumée qui s’en vient, qui s’en va ? L’amour c’est cela. Autant en emporte le vent ! La beauté ça donne pas à dîner. Puis l’amour y est toujours quand il y a les qualités. Je vous dis que la p’tite Marie sera heureuse.

La grand’Louise, impatientée, répliqua plus haut :

— Non, mais est-ce que ça vaut la peine de se marier pour comprendre les choses comme cela !