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bois, les cierges de votre autel, et les fleurs de votre église. Ne me permettez pas de contempler votre image, de voir la maison où je suis née, la terre qui me nourrit, et le bon, le doux visage de ma mère… Grande sainte, si ma vue doit me perdre, laissez-moi dans mes ténèbres !… »

Puis elle se tut, immobile. Une sueur froide coulait sur son front ; la pâleur des morts recouvrait son visage. Alors, de nouveau sa vue s’obscurcit. Un voile noir s’étendit devant elle, et elle retomba dans la nuit.