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dre pour lui. Et, maintenant, il dort, chaudement enveloppé dans son drap de laine du pays, sa catalogne et sa courtepointe. Mais si l’enfant tombe malade, la mère est totalement impuissante devant le danger. Souvent éloignée des villages et des médecins, n’ayant reçu aucune notion de médecine générale, ignorant les soins d’alimentation et d’hygiène à donner aux enfants, elle n’a, pour tout réconfort, qu’une bouteille de sirop calmant. Et cette mère, en voulant le sauver, donnera du poison à son fils !

Voilà un champ d’action où le zèle patriotique devra s’exercer. Que tous les écoliers de nos campagnes apprennent, à l’école, par un enseignement pratique et intéressant, dans lequel les faits et les exemples seront nombreux, qu’ils apprennent à aimer l’hygiène et à s’en préoccuper.