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me, en entrant : « C’est le passant d’hier, c’est notre pauv’François ! » Alors, la vieille se jeta sur le cadavre en criant « François ! Notre pauv’François ! » On eut toutes les misères à l’en arracher. Elle le tenait embrassé et lui parlait sans cesse. Le lendemain elle troubla ; elle en mourut huit jours après…

« Voilà mon histoire ; je pense, conclut la mère Lefrançois, qu’on ne doit jamais refuser la charité à un passant. »