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songeait aux belles moissons qui remplissent les charrettes et les granges… Et les sillons s’ouvraient… Quand ils furent prêts à recevoir la graine, Pierre-Jean vint pour chercher le sac de grain sur ses épaules, mais il était si pesant qu’il ne put le soulever. « Tiens, comme je suis faible à matin ! » fit-il, en riant. Le saisissant de nouveau, il voulut le mettre sur ses épaules, mais il vit de nouveau le sac lui échapper Alors, aidé de Louise, dont le visage resplendissait, il l’ouvrit… Ô surprise ! Le sac était comble d’une mesure de blé !…