Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
13
LA MOISSON NOUVELLE


Que je te loue, et qu’à te chanter je m’enivre
O Printemps ! Que mon cœur chante avec l’univers !
Je ne veux plus qu’aimer et que me laisser vivre
Puisque la feuille s’ouvre et que les prés sont verts !…

Que je te loue, ô Nature, pour l’allégresse
Que j’ai de voir grandir l’herbe aux tons éclatants,
D’écouter dans les bois l’arbre qui se redresse,
De pouvoir attacher mes yeux sur le printemps !…