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LA VALLÉE — LAVRDAC

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le 13 oct. 1804, mort à Versailles le 2 !) août 1866. Professeur de géographie et de statistique militaire a l’Ecole il.- Saint-Cyr, il a laissé des ouvrages d’histoire et de géographie qui ont obtenu un très grand succès. Citons : Jean s, ins Peur (Paris, IS-Jit, in-12) ; Géographie physique, historique ei militaire de la France{ 1836, in-12, nombr. éd.) ; Histoire des Français (1838-41, - vol. gr. in-S ; 20 e éd., 1874, ti vol. in-12) ; Atlas de géographie »«/- /iiaire (1851-58, in-fol.) ; Histoire de Paris (1852, in-8) ; U ■ de Maintenon et lu maison de Suini-Cyr (1853, in-8) ; Histoire de {’ Empire ottoman (1855, gr. in-8) ; lu Famille d’Aubigné et l’enfance de M me de Maintenait (1863, in-8) ; les Frontières de la France (IXf>4, in-12), etc. 11 a publié la Correspondance de M mo de Maintenon (1865-66, ’i vol. in-12), et réédité avec mise au courant la Géographie de Malte-Brun (187*2, li vol. gr. in-8).

LA VALLETTE (Louis de) (V.Vallette [Louis de LaJ). LAVALLEY (Alexandre-Théodore), ingénieur et homme politique français, né le 9 oct. 1821, mort au château de Bois-Thillard, coin, de Heux (Calvados), le 20 juil. 1892. Sorti en 1842 de l’Ecole polytechnique, il choisit l’arme du génie, mais démissionna presque aussitôt et se rendit en

gleterre, où il s’embaucha comme simple ouvrier, puis comme mécanicien chauffeur. De retour en France, il entra comme ingénieur dans la fabrique de machines à vapeur et de locomotives de son ancien condisciple Ernest Gouin, puis s’associa avec Borel pour l’entreprise des dragages du canal de Suez. Il exécuta plus tard, à la Réunion, les travaux du port et du chemin de fer de la Pointe-des-Galets. Candidat malheureux à Lisieux et à Falaise lors des élections législatives de 187(1 et de 1877, il fut élu sénateur du Calvados en janv. 1885 et siégea à la Chambre haute sur les bancs de la majorité républicaine. Il a publié : Communications à la Société des ingénieurs civils sur les travaux de l’isthme de Suez (Paris, 1866-69, 2 vol. in-8) ; Note sur le tunnel entre la France et l’Angleterre (Paris, 1877, in-4), etc. L. S. LA VALLIÈRE (V. Vallikre [De La]).

LAVANCIA. Coin, du dép. du Jura, arr. et cant. de Saint-Claude ; 165 hab.

LAVANDE. 1. Botanique. — (Lavandulaloum.) . Genre de plantes, de la famille des Labiées, tribu des Ocymoïdées, caractérisées par le calice tubuleux,à bords presque entiers ou découpés par quatre dents très courtes en cinq divisions dont la postérisure la plus développée forme un lobe distinct d’abord couché sur le sommet du bouton, puis redressé ; par la corolle bilabiée, à lèvre supérieure plus développée que l’inférieure ; parles quatre étamines didynames, les deux supérieures plus courtes, à anthères conlluentes ; par le gynécée formé de quatre demi-loges ovariennes, et le style gynobasique dilaté à son sommet en une tête stigmatifère à deux lobes aplatis et obtus ; le fruit est une tétrachaine à calice persistant. Les Lavandes sont des herbes vivaces méditerranéennes, à feuilles opposées, étroites, entières ou découpées ; les inflorescences sont portées sur des axes allongés, dressés. Le genre Lavande peut se subdiviser en deux sections : l re section . Spica. Lavandes à bractées florales pluriflores, les supérieures fertiles, peu développées, plus courtes que les fleurs qui occupent leur aisselle. Elle comprend la Lavande vraie ou L. femelle (L. vera D.C., L. vulgaris Lamk., /.. offîcinalis Chaix) ; on l’appelle encore Garde-Robe, Nard d’Italie ou Nard faux ; la Lavande mâle ou Spic (L. Spiea D.C., L. latifolia Vill.), qui peut être considérée comme une variété de la précédente et qui est désignée dans le Midi sous les noms de Badase, Espic ou Aspic, Espido ou Spicanard commun. 2 e section : Stœchas. Lavandes à inflorescence surmontée d’une couronne de bractées t< riles développées, souvent colorées. Elle renferme l.i Lavande Stœchas ou Stœchas arabique {L. Stœchas L., Stœchas officinarum W.,S.purpurea Tourn.) et des espèces telles que L. viridis Ait. et. /.. pedunculata Cav., parfois employées comme succédanées du vrai Stœchas. II. Thérapeutique. — • Toutes les lavandes sont douées de propriétés aromatiques, excitantes et antispamodiques. Les fleurs de la lavande vraie servent comme sternulatoires. On prescrit les fleurs de lavande en poudre à la dose de 2 à 4 gr., en infusion à dose double ; l’eau distillée se donne à la dose de 30 à 00 gr., l’alcoolat à celle de 2 à 4 gr. en potion ; parla distillation des fleurs on obtient une huile essentielle de lavande d’odeur aromatique forte et de saveur brûlante et amère, qui intéresse plus la parfumerie que la thérapeutique ; elle sert cependant a composer des bains aromatiques très actifs. Les fleurs de lavande entrent dans la confection du vinaigre aromatique des hôpitaux, du vinaigre antiseptique ou des quatre voleurs et du baume tranquille ; elles entraient jadis dans l’eau vulnéraire, le baume nerval, etc. La lavande spic sert à fabriquer de l’esprit de lavande et particulièrement de l’essence d’aspic ou huile de spic, qui renferme presque le quart de son poids d’une stéaroptène analogue au camphre ; cette huile est employée contre la teigne et en frictions contre la paralysie, mais sert principalement dans l’industrie. Enfin, la lavande stœchas est employée surtout dans certaines gastralgies, l’aménorrhée torpide et le catarrhe pulmonaire. On prescrit les sommités fleuries à la dose de ’i à 8 gr. ; elles entrent dans le sirop de stœchas simple ou composé, le mithridate, le sirop d’érysimum composé, etc. D r L. Un.

Essence de lavande (V. Essence).

LAVANDIÈRE (Ornitli.). On désigne sous le nom de Lavandières ou de Hochequeues deux espèces de Motacilla, (M. lugubris Tem. et Jtf. alba L.), qui se distinguent des autres espèces du même genre par leur livrée sombre (V. Bergeronnette).

LAVANGEOT. Corn, du dép. du Jura, arr. de Dole, cant. de Rochefort ; 102 hab.

LAVANNES. Corn, du dép. de la Marne, arr. de Reims, cant. de Bourgogne ; 545 hab.

LAVANS. Corn, du dép. du Doubs, arr. de Besançon, cant. de Quingey ; 172 hab.

LAVANS. Coin, du dép. du Jura, arr. de Dole, cant. de Rochefort ; 280 hab.

LAVANS-lks-Saint-Claude ou lès-Louvières. Coin, du dép. du Jura, arr. et cant. de Saint-Claude ; 707 hab. Stat. du chem. de fer P.-L.-M., ligne de La Cluse à Saint-Claude. Fabriques d’articles de tournerie. LAVANS-sur-Vai.ouse. Corn, du dép. du Jura, arr. de Lons-le-Saunier, cant. d’Arinthod ; 328 hab. LAVANS-Vuillakans. Corn, du dép. du Doubs, arr. de Besançon, cant. d’Ornans ; 313 hab.

LAVANT. Rivière d’Autriche (Carinthie), affl. g. de la Drave, longue de 60 kil. Sa vallée, orientée du N.-O. au S.-E., est suivie par un ch. de fer ; elle renferme Saint-Leonhard. Wolfsberg, Saint-Andrœ, Saint-Paul, Lavamund. BrrtL. : Hegel, Fùhrer in das Lava.nUha.ll ; Wolfsberg, 1884.

LAVAQUERESSE. Com. du dép. de l’Aisne, arr. de Vervins, cant. de Guise ; 545 hab.

LAVARANDE. Village d’Algérie, dép. d’Alger, arr. et à 13 kil. S.-O. de Miliana ; 1 ,084 hab. Sol fertile, bien arrosé. LAVARANDE (Louis-Léon de Pecqueui.t de), général français, né à Paris le 25 mai 1813, mort le 7 juin 1855. Elève de l’Ecole de Saint-Cyr, il fut nommé sous- lieutenant d’infanterie le 27 déc. 1833. Parti pour l’Afrique en 1840 où il fut officier d’ordonnance du duc d’Aumale, il ne revint en France qu’en I85i pour faire la campagne de Crimée à la tète du 7 e de ligne. Promu général de brigade le 21 mars 1855, il fut tué devant Sébastopolà l’attaque du Mamelon vert.

LAVARDAC. Ch.— 1- de cant. du dép. de Lot-et-Garonne, arr. de Nérac ; 2,470 hab. Cette bastide fut fondée, dans la seconde moitié du xiu e siècle, sur un plan régulier, aux abords de la Ténarèze, voie romaine très fréquentée au moyen âge. Ses premiers habitants entrèrent en conflit