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COLONISATION — COLONNA
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— Thys, au Congo et au Kassaï ; Bruxelles, 1888, in-12. — Wissmann, Im innernAfrikas ; Berlin, 1888, in-8. — Pierre Kassaï, la Civilisation africaine, 1876-88 ; Etude hist. et crit. sur l’Etat indépendant du Congo ; Bruxelles, 1888, in-12.
Colonisation italienne. — Documenti diplomatici, Incidenti di Beilul e di Raheita (Livre vert, 7 déc. 1881) ; Rome, 1881, in-4. — Provvedimenli per Assab (Docum. et projet de loi sur Assab, Chambre des dép. d’Ital., sess. 1880-81,n" 311, 12 juin 1882) ; Rome, 1882, in-4. — Les Possessions italiennes dans la mer Rouge, dans Rev. milit. de l’étranger, déc. 1886. — Documenli diplomatici, Massaua (Livre vert, 21 avr. 1888) ; Rome, 1888, in-l’ol. — Documenti diplomatici, Etiopia (Livre vert, 17 déc. 1889). Rome, 1S90, in-fol.
Colonisation allemande. — Livonius, Kolonialfragen ; Berlin, 1881, in-8. — Jung, Deutsche Colonien, ls«5, in-8.
— Max von Koschitzky, Deutsche Kolonialgeschichle ; Leipzig, 1887, in-8. — L. Delavaud, la Politique coloniale de l’Allemagne, dans Annales de l’école des sciences politiques, janv. 1888. — J. Stoeckli.n, Les Colonies et l’émigration allemandes, Paris, 1888, in-18. —Livre blanc (correspondance officielle relative aux possessions allemandes en Afrique) ; Berlin, 1SS4-88, 4 vol. in-4. — Gaudefroy-Demombynes, les Colonies allemandes de l’Afrique, dans Reuue de Géographie, 1887. — H. Zôller, clas Togoland und die Sklavenkùsle, 1885, in-8. — Henrici, clas deutsche Togogebiel, 1888, in-8. — Zôller, die deutsche Kolonie Kamerun ; Berlin, 1885,2 vol., in-8. — Buttner, das Hinterland von Wal/ischbai und Angra Pequena ; Heidclberg, 1884, in-8. — Correspondence relative lo the establishment of a german protectorale al Angra Pequena ; Londres, 1884, in-4. — Léon Canolle, Angra Pequena, dans Revue mar. et colon., juin 1886. — Gri.mm, Deutsch Ost-Afrika, 1886, in-8. — J. Wagner, Deutsch Ost-Afrika ; Berlin, 1888, in-8. — Karl Hager, Die Marschall Insein ; Leipzig, 1886, in-8.
COLONNA (Palais et Galerie). Le palais Colonna, situé à Rome au pied du Quirinal, est contigu aux ruines des thermes de Constantin qui ont été utilisées pour les terrasses de ses célèbres jardins. Il a été construit au xv e siècle, remanié jusqu’au xvin G siècle. Sa galerie de tableaux, bien qu’appauvrie par des partages de famille, renferme encore des œuvres renommées de Poussin, Palma l’ancien, etc.
Biul. : Coppi, Memorie Colonnesi ; Rome, 1855. COLONNA. Ancienne famille italienne qui a joué dans l’histoire de Rome au moyen âge un rôle prépondérant et dont les démêlés avec la famille Orsini (V. ce nom) sont célèbres. Quelques généalogistes prétendent qu’elle tire son origine d’un certain duc Etienne, venu d’Allemagne en Italie vers 1037, à la tête d’un parti de cavaliers, pour porter secours aux comtes de Toscane contre les Romains. De son mariage avec la comtesse Emilia, qui possédait Palestrina, seraient nés Oddone et Giovanni, souche des Colonna. Ces faits sont contestés par d’autres historiens qui n’en fournissent point de plus plausibles, en sorte qu’il règne une grande obscurité sur les origines des Colonna. Le premier du nom fut Pietro délia Colonna ainsi nommé, semblc-t-il, parce qu’il habitait près de la colonne Trajane au xn e siècle. Les Colonna eurent d’immenses possessions territoriales, entre autres la ville de Palestrina, et des châteaux forts. Leurs nombreux clients leur permirent d’exercer une influence considérable sur les élections des papes. Ils produisirent beaucoup de personnages remarquables dont les principaux figurent ci-après. Il existe encore quatre branches principales de cette famille : 1° les Colonna-Paliano, ducs et princes de Paliano en 1520, princes du Saint-Empire en 1710 ; 2° les Colonna-Stigliano, princes de Galastro (1G88), princes de Stigliano (1716), princes d’Aliano (1716), marquis de Castelnuovo (1716), grands d’Espagne de première classe (1764) ; 3° les Colonna di Sciarra et Barberini Colonna ; 4° les Colonna Romano. COLONNA (Pietro), seigneur italien de la fin du xi e et des premières années du xu e siècle. Il est considéré comme la souche des Colonna. Un document nous le montre, en 1100, feudataire du pape Pascal IL R. G.
COLONNA (Giovanni), cardinal italien, mort à Rome en 1233. Il reçut la pourpre en 1216, sous le pape Honorius et assista, en qualité de légat, à la prise de Damiettc par saint Louis. Eait prisonnier, il fut condamné à être scié entre deux planches par le milieu du corps ; mais, frappés de son courage, les Sarrasins le remirent en liberté. A son retour, il fonda l’hôpital de Latran, pour remercier le ciel de sa délivrance inespérée. C’est le premier Colonna qui soit un peu connu. Son neveu Giovanni, de l’ordre des dominicains, mort vers 1283, après avoir été, pendant quelques mois seulement, archevêque de Messine (1235) fut appelé à Rome, élevé au cardinalat, puis aux fonctions de vicaire du pape Urbain IV. R. G.
Bibl. : Ughelli, Ilalia sacra ; Venise, 1717-1722, 10 vol. in-fol.
COLONNA (Egidio, QEgidius à Coliunna, OEgidius Romanus), docteur scolastique, général des augustins (1292), archevêque de Bourges (1291), né en 1247, dans la célèbre famille des Colonna ; mort en 1310. Il avait suivi à Paris les leçons de Thomas d’Aquin, et il y enseigna lui-même la théologie et la philosophie scolastiques avec un succès qui lui valut le surnom de doctor fundatissirtius, theologorwm princeps. Chargé par Philippe le Hardi de l’instruction de son fils (Philippe le Bel), il composa pour son élève le traité De regiminc principis. Ce traité a été imprimé à Rome en 1492 et
