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LIVRE SEPTIÈME.

DE L’HOMME EN TANT QU’ACTIF, ET DES OBJETS DE SON ACTIVITÉ. INDUSTRIE.

CHAPITRE PREMIER.

SOMMAIRE DES LIVRES PRÉCÉDENTS.

À mesure que l’on découvre plus clairement l’unité de la Création et la simplicité des lois qui la régissent, on éprouve une joie aussi vive que pure, une de ces joies intellectuelles qui sont comme le sentiment de la possession intime du Vrai, de notre union, au sein de l’éternelle lumière, avec l’Être immuable, nécessaire, infini. On a vu en effet qu’il n’est pas une seule loi de notre nature qui ne se retrouve en germe, et, quant au fond, rigoureusement la même dans la dernière molécule inorganique. Car tout obéit aux lois de la force qui maintient et développe ce qui est, de la forme qui le détermine, du principe de vie qui, en unissant la force et la forme, les ramène à l’unité de la substance ; et, bien que ces