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REFLEXIONS NOUVELLES

SUR LES FEMMES.

Xl a paru , depuis quelque tems , des Romans faits par des Daines , dont les Ouvrages sont aussi aimables qu’elles : Ton ne peut mieux les louer. Quelques personnes , au lieu d’en examiner les grâces j ont cherché à y jetter du ridicule. Il est derenu si redoutable , ce ridicule , qu’on le ^’•aint-^us que le deshonorant. U a tout déplacé , et met ou il lui plait la honte et la gloire^ Le laisserons-nous le maître et l’arbitre de notre réputation ? Je demande ce qu’il est ; on ne l’a point encore défini. U est purement arbitraire , et dépend plus de la disposition qui est en nous , c{ae de celle des objets. Il varie et relève , comme les modes , du seul caprice* U a pris le savoir en aversion. A peine le pardoiine-t-il à un petit iiombre d’hommes supérieurs en esprit ; mais pour ce qui est des personnes du grand monde ,

  • Js osent savoir > on les appelle pédans. La pé-