d’entre eux en viennent même, hélas ! jusqu’à méconnaître leurs parents et renier leur foi, l’honnêteté et l’honneur.
Jeunes Franco-Américains, haut la tête et le cœur ! Songez à la considération, à l’admiration que professe, à l’égard de nos vieux missionnaires et de nos intrépides découvreurs, toute la haute société instruite des Américains.
Six délégués — religieux et laïques — Canadiens Français demandèrent un jour une entrevue au président Roosevelt. Le Président se servant de notre langue française leur dit :
« Vous êtes Canadiens-Français ? Moi, refuser une entrevue aux successeurs de ces valeureux missionnaires, aux descendants de ces intrépides découvreurs qui ont excité l’admiration de l’Univers ! Messieurs, veuillez-vous asseoir ; vous êtes les bienvenus !
Avant tout, conservez vos traditions, préservez vos institutions, propagez votre langue. C’est