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Cajolette et l’ange gardien des sœurs



Accoudé à ma fenêtre, je promenais çà et là mes regards distraits, lorsque mon attention fut tout-à-coup attirée par un homme qui s’avançait de l’autre côté de la rue à pas pressés ; je le pris tout d’abord pour mon ancien ami Andé Cajolette. La ressemblance était telle que je lui criai sans hésiter : Eh ! l’ami Cajolette ! comment se fait-il que tu sois par ici ?

Le passant tout interloqué, tourna la tête et murmura quelques paroles incompréhensibles, quelque chose qui ressemblait à du polonais et qui finissait par le mot goupi. Ce fut tout ce que je pus saisir de son étrange langage. Le