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LE MANDARIN.

se courbe et s’incline, et ne se relève que lorsque le vent a passé.


II. — De tous les êtres, l’homme est le meilleur et le plus intelligent. Dire les qualités qu’il peut acquérir, serait rappeler tout ce qu’il y a de noble, de lumineux, d’infini dans les choses. L’homme domine les choses du haut de ses facultés ; il connaît leur production et leur destruction.


III. — L’homme, comme le roi Tching-Tchang, doit avoir sans cesse les yeux fixés sur le don brillant de l’intelligence que nous recevons du ciel.


IV. — La nature, dans la continuelle production des êtres, assigne à chacun d’eux un développement en rapport avec ses tendances naturelles ; c’est pourquoi l’homme trouve en soi le principe de ses actes.


V. — Il est bon que l’homme s’inquiète plus