tombées dans un champ stérile ? demanda le mandarin.
— Qu’importe ! répondit le général C…
— Comment si cela importe ? Aussitôt ma rentrée, j’obtiendrai la direction d’une école militaire et je formerai nos Tartares aussi facilement que vous avez formé vos Français.
— Je vous le souhaite, répliqua le général d’un ton moqueur.
Les diplomates prédirent à Pé-Kang le prochain envahissement de la Chine.
Le fils de Koung-Tseu leur répondit :
— Je crois le Céleste Empire suffisamment protégé par la politique française.
— Comment cela ? lui demanda-t-on.
— Nous ne nous sommes rendus coupables, que je sache, d’aucune intervention, répartit le jeune Chinois. Trouverez-vous, d’autre part, un peuple plus jaloux de sa nationalité que le nôtre ? Jamais ! Pourquoi la France viendrait-elle, reniant ses principes, nous imposer une autorité étrangère ? Cela me paraît impossible. Peut-être avec le temps finirons-nous par ac-