stamment dévoué et fidèle à ses affections de famille. Sa femme, ses fils, ses filles et ses frères devinrent ses premiers disciples.
Confucius avait un abord grave et digne sans rudesse ; son visage disait ses vertus ; son costume, d’une simplicité extrême, se composait de vêtements blancs pendant l’été et durant l’hiver de vêtements noirs ; d’une santé délicate, il aimait les choses choisies et apprêtées avec soin.
Le maître était respectueux envers les vieillards, causeur avec les hommes mûrs, indulgent pour la jeunesse ; mais il se plaisait surtout au milieu des petits enfants, et disait : « Un petit enfant est plus respectable que l’homme âgé qui n’a produit que des actions vulgaires ; le petit enfant peut être doué de facultés supérieures. »
Parmi ses disciples, celui que Koung-Tseu préférait à tous, celui qu’il pleura plus que son propre fils, c’était le sage Hoeï.
Hoeï habitait une maison abandonnée en dehors de la ville ; il n’avait que son bras ployé pour reposer sa tête ; il buvait dans une courge et