toutes sortes de journaux se trouvaient amoncelés. Deux hommes assis près de cette table, et nonchalamment accoudés, s’entretenaient amicalement.
— Tiens ! voilà. Didier, s’écria l’un des causeurs en se retournant.
— Bonsoir, Lefranc !… bonsoir, mon bon Davenel, ajouta Didier en s’adressant à l’autre causeur. — Et prenant le fils de Confucius par le cou : — Permettez-moi, dit-il, de vous présenter mon ami le mandarin !
Davenel, à ce nom, sourit dédaigneusement et saisit un journal qu’il parcourut avec une attention extrême.
Lefranc se leva et tendit les mains au jeune Chinois :
— Monsieur, dit-il, avouez que notre ami Didier a des pensées charmantes ; en voici une dont je le remercie de tout mon cœur.
Pé-Kang répondit d’une voix émue :
— Depuis mon séjour en France, il me tombe des faveurs tellement imméritées, que, pour oser les recevoir, il me faut supposer que