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LE MANDARIN


I


Les désirs de Pé-Kang sont infinis comme l’horizon dans lequel plonge son vague regard, ses pensées nombreuses ainsi que les grains de sable du lit des fleuves. Voudrait-il voir descendre d’un palanquin de noces dans son palais solitaire quelque vierge aux cheveux d’ébène, aux pieds semblables à ceux des tortues dont l’écaille prédit l’avenir ? Non. L’amour n’a pas encore touché de son aile le cœur de Pé-Kang.