Cet homme approuvait hautement les inqualifiables attentats commis contre Henri Bourassa à St-Roch de Québec et à St-Hyacinthe.
C’était un admirateur sans restriction d’un régime néfaste, sous lequel tous les droits des Canadiens français ont été sacrifiés, sous lequel toute influence religieuse à Rome ou en France a été vendue à un élément étranger.
C’était, enfin, un de ceux qui se seraient réjouis si les Anglais avaient fusillé cet homme de passage en Angleterre ou de retour du continent européen.
Il y avait de ces têtes chaudes lorsque les Anglais firent brûler Jeanne d’Arc sur le bûcher.
Est-ce que l’Angleterre s’est gênée pour disperser les Acadiens, pour exiler Napoléon à Ste-Hélène ?
S’est-elle gênée envers les patriotes de 1837 ou envers Louis Riel ?
S’il y avait eu traîtrise chez Bourassa, l’Angleterre ne se serait pas fait plus de scrupules de le punir en conséquence.
Contrairement à cela, les Anglais admirèrent le génie et le courage de cet homme, sa grande éloquence et son talent d’écrivain.
Il n’y a que les orangistes et les enragistes du