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JOURNAL D’UN BIBLIOPHILE

J’écrivis à la revue et je reçus l’adresse de la Maison G. Ducharme, librairie de Montréal, qui ne s’occupait que de la vente de livres traitant de l’Amérique en général et surtout du Canada.

C’était mon affaire et, en quelques années (mon salaire et quelques transactions heureuses me permettant enfin de faire de telles dépenses), je m’étais procuré presque tout ce qu’il y avait d’important dans les ouvrages canadiens.

Dans les revues, j’avais ajouté : « L’Abeille », « La Ruche Littéraire », « Le Foyer Canadien », « Les Soirées Canadiennes », « Nouvelles Soirées Canadiennes », « La Feuille d’Érable », « Le Bulletin des Recherches Historiques », « La Nouvelle France », « Les Annales Criminelles Canadiennes », « Les Cloches et le Bulletin Historique de St-Boniface », « L’Album de La Minerve », « Échos du Cabinet de Lectures Paroissiales », « Le Canada Français » avec ses suppléments, « Le Canada-Revue », qui fut interdit par les autorités vu la violence des écrits de ses collaborateurs, « L’Annuaire Ville-Marie », « Le Naturaliste » et combien d’autres de moindre importance qu’il serait trop long d’énumérer ici.

J’avais aussi des ouvrages comme : « Répertoire National », quatre volumes ; « Mémoires de la Société Historique de Montréal », douze volumes ; « Mémoires de la Société Historique de Québec », huit volumes ; « Édits et Ordonnances », trois volumes ; « Lettres curieuses et édifiantes », vingt-six volumes ; les œu-


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