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JOURNAL D’UN BIBLIOPHILE

« M. Lambert s’est aussi occupé de réunir les revues canadiennes depuis le premier numéro de leur publication jusqu’à nos jours.

« En un mot, cette collection est probablement l’une des plus complètes, en fait d’ouvrages canadiens, que l’on puisse imaginer. Et il serait malheureux qu’elle fût un jour dispersée, advenant le décès de son propriétaire.

« Nous croyons savoir que celui-ci la céderait à une société comme la nôtre, pour un prix raisonnable. Et je demande si ce ne serait pas faire œuvre de conservation historique et nationale, d’acquérir cette collection, de la mettre en lieu sûr, de continuer de la compléter, afin d’en faire une institution où les historiens de l’avenir pourront se documenter sur tout ce qui aura trait à l’histoire de notre race.

« Déjà, la Commission permanente s’est occupée de cette question, et un comité a été nommé afin d’aviser aux moyens d’acquérir cette précieuse et si rare collection. »

Lorsque les volumes auront été catalogués et que tout sera prêt, la Collection Lambert sera ouverte aux membres de notre société, de même qu’aux journalistes, écrivains, chercheurs, qui voudraient s’y documenter.

À l’Assemblée de la Haute-Cour, où fut prise la décision d’acheter la Collection Lambert, assistaient : M. l’abbé Henri Beaudé, assistant-chapelain général ;


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