Page:Lambert - Journal d'un bibliophile, 1927.djvu/120

Cette page a été validée par deux contributeurs.
JOURNAL D’UN BIBLIOPHILE

tenue le 10 mai, M. J.-E. Lachance, avocat et conseiller général, était chargé de s’entendre avec M. Lambert sur le prix de vente.

Enfin, le 15 mai, la Haute-Cour décidait de conclure l’achat au prix de $3,000, dont $500 comptant, et la balance par versements annuels de $500 sans intérêt.

Les fonds seront d’abord pris dans la caisse d’administration, mais, chaque année, la Haute-Cour entend organiser des conférences dont les recettes serviront à rembourser la caisse d’administration.

Voici ce que disait le Secrétaire-Général dans son rapport à l’assemblée :

« Il existe, à Manchester, une collection de livres canadiens peut-être unique en son genre ; c’est la Collection Lambert. Plus des trois quarts des ouvrages réunis dans cette collection traitent du Canada, de l’Amérique ou ont pour auteurs des Canadiens français.

« Son propriétaire, M. Lambert, a consacré son temps, son argent et il a accompli des démarches sans nombre pour amasser un pareil choix d’ouvrages.

« Quelques-uns ont une très grande valeur, soit par leur ancienneté, soit par leur rareté. Nous pourrions mentionner tel livre, publié en 1618 ; tel autre, dont on ne connait qu’un exemplaire, lequel se trouve dans la collection.


116