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par ces épreuves, peuvent dire le chagrin et le vide qu’ils ressentent dans le cœur et l’âme, dans ces moments de douleurs amers.

Jean était là silencieux, immobile, n’osant troubler ce profond chagrin, il songeait à la joie d’hier, à la tristesse du moment, à l’espoir envolé.

Tout-à-coup, il fut tiré de sa pénible rêverie ; il venait de sentir une main se poser sur son épaule. Il leva la tête ; tante Rose était près de lui et elle lui dit : « Jean, tout est fini ! Tu peux retourner à ton travail à présent, le petit n’attendait que la présence de son parrain pour mourir. Souvent Dieu le veut ainsi. Tu as bien fait de venir pour abréger ses souffrances. »