Jean-Claude raconte qu’avant la Révolution nous ne savions acheter le plus petiot coin de bien ; qu’on ne nous laissait que de rares écus amassés à longue peine. M’est avis que ces temps-là étaient fameusement durs. C’est si bon de couper son bois, de semer dans son champ. Devait-on les dorloter ses chers écus !
D’après les récits, cette époque n’est pas loin de nous, et il n’est guère urgent de s’étonner si le paysan a encore une manière de faiblesse pour l’or et l’argent. Assuré que cet amour-là seul nous pousse aux moissons de la France.
Les fermiers de nos alentours ne payent qu’en blé. Vous me direz que le blé peut se vendre ; bien vous pensez ! mais ça ne sera jamais la même chose… Le moissonneur préfère au jaune épi long et grenu le jaune écu comptant et sonnant. Simple affaire de sonne-