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salle de danse une espèce d’odeur que je ne pouvais guère définir ; je dis à Jean-Claude :

— Sens-tu comme moi ?

— Oui, dit Jean-Claude, il n’est point permis d’empuantir le monde d’une pareille manière.

L’odeur se déclarait de plus en plus, et quand Baptiste, le beau-frère de Jean-Claude et puis de Norine, s’approcha de notre côté, dans le but de nous souhaiter un bonjour, je lui dis :

— C’est donc toi qui empestes comme ça ?

— Oui, dit-il, j’ai semé du guano tous ces temps-ci, et j’en ai pour quinze jours à…

— M’est avis, dit Jean-Claude en lui coupant la parole, que ça doit être agréable pour notre sœur, une supposition qu’elle couche avec toi.