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Toujours les vieilles gens s’imaginent que rien ne vaut ni ne vaudra les réjouissances de leur jeunesse. Quand nous nous ferons vieux, nous penserons de même. Tâchons, plutôt que de blâmer, d’expliquer les choses. M’est avis que nous en retirerons profit pour tout le monde et consolation.

La noce que je suivais s’arrêta la première. On laissa les deux autres passer leur chemin, non sans que les filles et les fieux de part et d’autre se fussent promis de se retrouver bientôt à la danse.

Me voilà encore obligé de vous entretenir d’un de nos usages. Vous saurez donc que dans nos pays, quand les nouveaux époux sont pour rentrer à la maison où se fait la noce, le marié d’un côté, la mariée de l’autre, se placent sur le seuil de la porte.

Il s’agit pour eux de faire la reconnais-