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ter les gens, l’eut bientôt aidée à se remettre de sa faiblesse, et tout de suite la brave femme dit, en présence de Norine, de Désirée et d’Armandine :
— Rassurez-vous, Rose, je viens vous tendre la main ; on m’a prévenue de votre découragement.
— Oh ! madame la mairesse, dit Norine, flattée de l’intérêt qu’une dame comme madame la mairesse prenait au malheur de sa fille, elle en aurait du courage, si elle savait encore prétendre à l’amitié des honnêtes gens ; mais, au jour d’aujourd’hui, c’est une fille perdue.
— Oui, perdue ! dit la Rose en pleurant, et méprisée pour toujours.
— Vous exagérez la faute, mon enfant, dit la mairesse ; elle n’est pas si grave. Me voilà