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gagnons toujours un tantinet quelque chose aux révolutions.
— Oui, mais, dit Clarisse, qui pouvait, quoique bonnet blanc, donner sa parole librement avec nous, comment feraient ceux qui ont leur argent placé dans le gouvernement, s’il n’y avait plus de rois ? Supposez, par exemple, le maître de notre château, et tous les rentiers d’État. Allez, allez, il faut un gouvernement, quand ça ne serait que pour les riches ; ne prêchons pas tant notre propre saint.
— Charité bien ordonnée, c’est de commencer par soi-même, Clarisse, que je lui dis.
— Hé bien, révolutionnez-vous, Cellier, qu’elle me dit en gouaillant ; ce n’est ni votre femme, ni vos enfants qui vous empêcheront de suivre votre idée.