vantés qui se pressent, qui s’étouffent, qui s’écrasent pour fuir le péril. On m’assure que, même en revenant après-demain, je puis trouver les lignes de chemin de fer coupées par les Prussiens. Après avoir signé ma lettre à Jules Favre, il faut que j’assiste au premier danger ; j’aurais l’air d’avoir glacé mon enthousiasme en chauffant celui des autres. Si je ne rentrais pas, on se demanderait pourquoi je suis sortie…
Je souffre trop ! Ma tête se perd. Je vais partir. Je passerai à travers tout… Je veux embrasser ma fille une dernière fois !
Quel voyage ! Vingt-quatre heures de chemin de fer pour embrasser Alice et pour la voir une heure !… J’aime follement ma fille ; mais comme elle le mérite bien ! Qu’elle est tendre et forte à la fois ! Sa petite personne physique, si déli-