Quelle expiation pour la France ! Que disent les plébiscitaires ? Que pensent-ils de leur responsabilité ? Osent-ils s’indigner encore contre les irréconciliables ? Paris, au récit de la capitulation de Sedan, jure d’effacer de nos fronts, par la grandeur de son courage, la tache des lâchetés impériales.
J’avais écrit à Jules Favre une lettre en réponse à la sienne. Je l’ai lue à M. Peyrat, qui me l’a prise pour la publier dans l’Avenir national, où elle paraît aujourd’hui. Nous ne nous étions pas vus, notre ami M. Peyrat et moi, depuis le 4 septembre. Nous avons parlé de notre République, de la bien-aimée, dont tous deux nous nous entretenions si souvent. Hélas ! notre Belle au bois dormant a dormi pendant vingt ans ! Quel cauchemar que son réveil !
Déjà on accuse le gouvernement de la Ré-