et dites-le à vos compatriotes. » Heureusement, nous avons la République, et nous allons créer une armée nouvelle !
Ce matin, j’ai reçu une très-belle lettre de Mme Sand, ardente de patriotisme. Ma fille m’a écrit aussi ; sa lettre est à la fois sensée et enthousiaste. Jusqu’ici, comme elle a toujours vécu avec moi, je craignais qu’elle ne fût un écho et un reflet. Sa lettre que je relis, datée de Saint-Pair, par Granville, me permet de constater que ma fille est bien elle-même, tout en me ressemblant.
À ceux qui viennent me répéter : « Paris ne se défendra pas ! » je réponds : « Il se défendra. » Si l’on me dit : « Nous n’avons pas d’armes ; » je dis à mon tour : « Frappons du pied le sol de la France, et il en sortira des légions ! » Mon patriotisme est emporté. Je m’indigne trop