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Je cours au ministère des travaux publics, je déploie mon bienheureux billet, Mme  Dorian et Mme  Ménard le lisent avec stupeur. Je les vois pâlir, se troubler à cette bonne nouvelle, leurs yeux sont pleins de larmes, je les supplie de me dire pourquoi elles ont ce visage, cet air navré. Je perds la tête, je ne comprends plus rien à rien ! Mme  Dorian me rassure avec des paroles qui ne peuvent lui sortir de la bouche.

Mes névralgies du cerveau me reprennent. Comment savoir où est Adam, ce qui lui est arrivé ? Mon billet d’Arlès-Dufour fait le même effet sur Rochefort, sur Jourdan, sur Peyrat, qui viennent tous, l’un après l’autre, m’interroger, me demander des nouvelles d’Adam. Suis-je menacée d’un grand malheur ?




12 février.


C’est affreux ! Je comprends la scène que Dorian m’a faite quand je parcourais les jour-