que de Faidherbe ; il a servi comme volontaire à
la bataille de Saint-Quentin. Faidherbe, avec ses
vingt-cinq mille hommes, a vaincu le premier
jour ; mais, le second jour, des trains de troupes
fraîches arrivant de Versailles toutes les cinq
minutes, la bravoure de nos petits soldats ne put
tenir contre cinquante mille Prussiens, tout
battant neufs, me disait mon Picard ; et il ajoutait :
« C’est de la faute à Trochu. Notre général
l’avait prévenu de ce qu’il faisait, et Trochu
pouvait, ou retenir les Prussiens, ou envoyer à
notre secours. » Faidherbe ! voilà un nom que
les paysans du Nord n’oublieront pas.
Je suis sous le coup d’une véritable angoisse. Je viens de lire dans l’Opinion nationale qu’une caravane composée de Parisiens dans laquelle étaient MM. Duclerc, Gustave Fould, et par conséquent mon pauvre Adam, avait été attaquée en Sologne par des maraudeurs et s’était défendue.
Les malheurs, les tourments intimes surajoutés aux malheurs publics, c’est trop !