taille. Son colonel, M. Langlois, un des hommes
les plus braves, un des patriotes les plus ardents
qui soient à Paris, est blessé. Le 116e, le 71e, le
35e et le 76e, qui s’étaient battus toute la journée,
marchaient en rang, solides, fiers de s’être bien
conduits. Que de patriotisme, que de courage,
que d’abnégation, que d’héroïsme rendus inutiles
par l’insuffisance de M. Trochu, par la malveillance
de MM. Guiod et Schmitz, par l’envie
que MM. Ducrot et Vinoy se portent l’un à
l’autre ! On dit que M. Ducrot était hier en
retard de deux heures, parce que M. Vinoy commençait
l’attaque, et que M. Vinoy s’est retiré au
moment où M. Ducrot entrait en ligne. Mais là où
MM. Guiod, Schmitz, Ducrot, Vinoy se retrouvent
d’accord, c’est dans leur haine de Paris et de
la République !
Encore une entreprise solennellement préparée, maladroitement conduite, misérablement