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LE SIÉGE DE PARIS


taille. Son colonel, M. Langlois, un des hommes les plus braves, un des patriotes les plus ardents qui soient à Paris, est blessé. Le 116e, le 71e, le 35e et le 76e, qui s’étaient battus toute la journée, marchaient en rang, solides, fiers de s’être bien conduits. Que de patriotisme, que de courage, que d’abnégation, que d’héroïsme rendus inutiles par l’insuffisance de M. Trochu, par la malveillance de MM. Guiod et Schmitz, par l’envie que MM. Ducrot et Vinoy se portent l’un à l’autre ! On dit que M. Ducrot était hier en retard de deux heures, parce que M. Vinoy commençait l’attaque, et que M. Vinoy s’est retiré au moment où M. Ducrot entrait en ligne. Mais là où MM. Guiod, Schmitz, Ducrot, Vinoy se retrouvent d’accord, c’est dans leur haine de Paris et de la République !





20 janvier.


Encore une entreprise solennellement préparée, maladroitement conduite, misérablement