nir prêts pour une attaque. Nous sommes prêts depuis le commencement
du siège ! Mieux vaut le combat le plus meurtrier que notre perpétuelle, sempiternelle inaction. »
Il neige affreusement. Les forts tonnent dans tous les sens. Les Prussiens ont découvert des batteries et bombardent le fort de Nogent. La population de Paris sait que Faidherbe a été repoussé dans le Nord ; elle ne bronche pas ; sa foi robuste repose sur un grand courage, que rien ne peut ébranler.
On se rassemble sur le boulevard ; on croit, on dit qu’il y a une victoire de Chanzy sur la Loire ! Si c’était vraiment vrai !
Je n’ai plus de bois, même pour mon petit blessé ; le bois est rationné. J’ai été obligée de dire à Adam que je n’allumais plus de feu dans ma chambre depuis long-