maintenant au théâtre ; j’ai eu envie de dire à l’acteur
« Monsieur, sans vous commander, allez la chanter aux Prussiens ! » Lorsque j’entends sur le boulevard, chanter la Marseillaise
par des compagnies de guerre qui vont à l’ennemi, j’éprouve une bien autre émotion que lorsque je la vois représentée. Quand l’action
est là, tout proche, à côté de nous, le décor, la
copie, le pastiche, n’en sont plus que la parodie…
Je sors de l’Opéra, et j’écris pour l‘Avenir national un récit de la représentation gratuite des Châtiments.
Enfin ! enfin ! hier, pendant que nous étions à l’Opéra, la grande sortie a eu lieu ! Cette grande action, que Paris attend depuis deux mois, s’est engagée. Quelle émotion est la nôtre ! Dans quelle attente nous sommes !…
Ce matin, l’Officiel publie une vigoureuse pro-