qu’il avait eues le matin avec plusieurs commandants de la garde nationale.
Toujours quêtant pour la souscription de Châteaudun, je suis tombée à l’Avenir national dans le cabinet de Peyrat ; il y avait là M. Charles Thomas, M. Desonnaz et Peyrat qui se lamentaient. Ah ! que cette crise est grave ! Quelle charge d’inquiétudes nous accable tous ! Quelle tristesse profonde pour chacun de nous de voir tant de cœurs hésitants, un si grand nombre de courages abattus, des esprits si démoralisés !
Je crus devoir faire un gros effort pour montrer une confiance entière. Je niais les découragements que Peyrat et M. Charles Thomas me signalaient de toutes parts ; j’étalais avec fracas des espérances résolues, et je finis, en les convainquant, par me convaincre moi-même.
Aujourd’hui les Débats et plusieurs autres journaux parlent de paix. Quelle humiliation ! quelle