à tout prix, pour laisser aux généraux ou la
possibilité d’agir encore ou l’éternelle honte de
n’avoir point agi.
Un découragement insurmontable s’empare des esprits. L’armée s’irrite, s’abandonne, et l’on ne peut trop la blâmer quand on songe à l’incapacité, aux lâches hésitations des généraux. Les mobiles demandent à retourner chez eux ; ils veulent aller se battre dans leurs villages. La mobilisation de la garde nationale émeut tout le monde à cause de l’injustice qui préside à cette organisation. Quatre cents hommes sont pris par bataillon, que ces bataillons soient composés de huit cents hommes ou de trois mille ; de sorte que les bataillons des faubourgs fournissent en général trois fois plus d’hommes que n’en fournissent les bataillons du centre de Paris.
M. Guéroult est venu me voir ; il désirait l’ar-