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31 OCTOBRE.


peine après les événements accomplis, on discute sur la convention passée. Voici, d’après les notes de M. Demonbynes, qui a recueilli sur place les premiers récits, ce qui a été convenu :

Dorian, dont les efforts ont enfin été couronnés de succès, a commencé par déclarer que la question politique était vidée, qu’aucun dissentiment n’existait plus. Les élections municipales, consenties dans l’après-midi par le gouvernement lui-même, auront lieu demain, et des élections politiques après-demain. Cette dernière clause est de la nuit, et l’initiative semble en avoir été prise par les membres du gouvernement détenus à l’Hôtel de ville. Les envahisseurs ont renoncé à toutes leurs autres prétentions, et on leur a promis qu’ils évacueraient librement l’Hôtel de ville et ne seraient point recherchés. Dorian a cité notamment M. Jules Favre comme ayant tout approuvé. M. Delescluze est revenu à plusieurs reprises sur l’oubli accordé aux faits de cette journée, et c’est une des conditions auxquelles M. Ferry a