l’acclamaient avec passion. Il les remerciait du
regard, du geste, de la voix.
Un homme, en sueur, qui descendait de l’Hôtel de ville et respirait avec difficulté comme s’il avait été longtemps privé d’air, regardait à côté de moi, en souriant, le triomphe de M. Flourens.
— Ce pauvre Gustave, murmura-t-il, brave garçon, mais un enfant !
— Vous venez de là-haut, monsieur, que se passe-t-il ?
— Ma petite dame, tout est pour le mieux. On proclame Blanqui dictateur de la Commune.
J’étais inquiète d’Adam. J’aurais bien voulu demander de ses nouvelles, mais je n’osai pas. Je tournai la difficulté, et je dis :
— Et Dorian ?
— Qu’est-ce que vous voulez ? Il nous a répondu lui-même : « Je refuse la présidence de la Commune ; je ne suis pas un homme politique. Je fonds des canons, et mon opinion est qu’en ce moment les canons sont plus nécessaires à la patrie que les émeutes. »
— Voilà de belles paroles, monsieur !